Tout savoir sur le microbiome

Le microbiome humain : des hôtes envahissants et bienveillants dont il faut prendre soin


Les micro-organismes qui sont présents dans notre environnement, sont également présents à la surface de notre organisme et au sein de nos organes qui sont ouverts sur l’extérieur. Les micro-organismes peuplent la peau, la bouche, le système digestif, les poumons, le vagin… Et certainement d’autres organes mais les recherches sont encore en cours.

Chez un même individu, le microbiome est très différent selon les organes : sa composition qualitative (identité des espèces) et quantitative (nombre de chaque espèce) est spécifique à chaque organe. Ainsi on parle de microbiome cutané, microbiome intestinal, microbiome vaginal… Plutôt que de microbiome humain.

Le microbiome : l’acteur phare de nos organes

Pour un organe donné, il a été démontré que le microbiome est très variable d’un individu à l’autre. Le microbiome est spécifique à chacun, il est personnel. Sa diversité et le nombre de micro-organismes sont variables en fonction de nombreux facteurs comme le mode d’accouchement (voie basse ou césarienne), le sexe, la génétique, l’âge (en effet au cours de la vie le microbiome évolue), la situation géographique, le mode de vie, l’exercice physique, l’état de stress, l’alimentation, la prise de médicaments…

Au total le nombre de micro-organismes hébergés par notre organisme est 10 fois plus élevé que le nombre total de nos cellules. De nombreux micro-organismes ont été identifiés grâce à leurs gènes (technique d’identification appelée la métagénomique), on évalue donc souvent leur population par le nombre de leurs gènes : il serait 100 à 1000 fois plus élevé que le nombre de gènes de nos propres cellules. Les micro-organismes offrent donc un potentiel génétique vertigineux.

Ce n’est cependant pas la quantité qui fait l’importance du microbiome mais bien ses différentes fonctions. En effet loin d’être passif, notre microbiome est actif et joue un rôle primordial au sein de notre organisme et pour son maintien en bonne santé. Les micro-organismes interviennent dans les mécanismes d’immunité, ils nous protègent, ils se battent pour nous, ils synthétisent une partie de notre nourriture ou même de nos hormones…

Le regard que l’on porte sur les micro-organismes a donc radicalement changé depuis une trentaine d’années. Nous avons pris conscience que seuls quelques-uns étaient malfaisants, sources de maladies qu’il fallait détruire pour guérir des patients infectés mais que la grande majorité était indispensable à notre santé.

Humain et microbiome : une cohabitation bénéfique

En situation équilibrée, le microbiome et l’humain cohabitent pacifiquement et chacun tire des bénéfices de cette cohabitation qui est profitable à chacun. Elle est même indispensable, aucun ne pourrait survivre sans l’autre : c’est le principe de la symbiose. Cette symbiose repose sur un équilibre délicat, si celui-ci est perturbé de façon importante et durable, tout va mal, c’est la dysbiose. Un microbiome déséquilibré est associé à des troubles comme l’anxiété, l’obésité, l’asthme, l’acné, l’eczéma et à une liste de maladies de plus en plus longue. Il a été observé que ces symptômes étaient liés à une dysbiose, mais la dysbiose est-elle la cause ou la conséquence ? Le sujet est encore à l’étude par de nombreux chercheurs.

Microbiome intestinal et microbiome cutané : un équilibre fragile


De nombreuses connaissances ont déjà été acquises concernant notre microbiome intestinal. Notre nourriture alimente directement les micro-organismes de notre intestin. En effet, si nous mangeons beaucoup de fruits et légumes, notre régime alimentaire sera riche en fibres. Ces fibres nous ne sommes pas capables de les digérer, seuls certains micro-organismes qui sont présents dans l’intestin sont en mesure de découper ces fibres en petites molécules assimilables.

En adoptant ce type de régime alimentaire, nous donnons à manger à ces micro-organismes et privilégions donc spécifiquement leur développement et leur multiplication. Si nous mangeons beaucoup d’aliments transformés riches en protéines animales et graisses, les micro-organismes appréciant les fibres ne pourront plus s’alimenter et se développer, d’autres micro-organismes prendront leur place et renforceront notre appétence pour le gras et le sucre !

Nous « cultivons » donc un microbiome différent selon ce que nous ingérons. Il se peut que notre état de santé ne soit pas la conséquence directe de ce que nous mangeons mais soit la conséquence des micro-organismes que nous « cultivons ». Un microbiome sain, équilibré est donc l’élément clé de notre santé. Il paraît logique que nous en prenions grand soin et que nous cherchions à corriger tout déséquilibre.

Nous avons déjà intégré cette logique pour notre microbiome intestinal, après la prise d’antibiotiques, nous savons par exemple que notre microbiome intestinal a été endommagé. Nous allons alors essayer de le rééquilibrer en ingérant des probiotiques, les bons éléments qui composent notre microbiome, soit en prenant des aliments tels que des yaourts soit en prenant des compléments alimentaires source de probiotiques. Nous pouvons procéder de façon identique pour entretenir notre microbiome cutané. Pour cela, il faut sélectionner avec soin les produits cosmétiques que nous appliquons sur notre peau, les produits naturels de qualité seront en effet les plus appropriés pour « cultiver » un microbiome cutané sain.

Il est également possible de rééquilibrer notre microbiome cutané lorsqu’il a été déséquilibré par des facteurs tels que l’exposition à la pollution, au soleil, à des températures extrêmes, au stress… Tout cela notamment grâce à une cure de soin probiotique 28 jours la Bo&ssie.

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